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Je me suis plus particulièrement plongée dans les anecdotes de la Haute Saône (70) du fait que ma famille est encore très localisée sur Essertenne-et-cecey et ses environs. Essertenne l'étang d'Echalonge Autrey-les-Gray Gray Essertenne (AD de Vesoul 1J420) La surface du Territoire d'Essertenne(1) était encor dans le commencement du XII ème siècle couverte de forêt, buissons et bruyères. Ce désert ou ce terrain inculte et sauvage était du domaine de la maison De Vergy (2) elle y amena dans le cour de ce même siècle de misérables serfs, qui peupleront ce pays féroce qui ne paraissait propre qua servir de retraite aux bêtes fauves. Ils déffrichèrent et fertilisèrent cette terre que dépaifse forêts semblaient réserver à une stérilité éternelle. A cette époque la France se trouva la proye d'une multitude de seigneur et la seigneurie était un despotisme qui rendait le propriétaire maitre absolu de toute létendue de son territoire. La loi du plus fort était alors la seule respectée, elle seule assurais la propriété et introduisait les droits de chasse, de ....., de corvée et cette servitude qui fait rougir l'humanité (3). Les seigneurs joignaient la puissance du maitre à l'autorité que leur donnait leur qualité de seigneur, ils usurpaient ce qui leur plaisait, ils donnaient la loi et leurs malheureux serfs n'avaient pas la liberté de la refuser (4) (1) Le mot Essertenne vient du latin Escartum Essartum Sartum Exartare qui signifie couper, dégrader , arracher, défricher. (2) famille noble de la maison de Beaumont ayant eu la seigneurie d'AUTREY pour fief et y a régner environ 450 ans entre 1140 et 1630. (3) paquier rechercher de la France (4) traité de prescription En l'an 1222, Guillaume d'Apremont restitue aux moines de Saint Bénigne de DIJON ce qui leur avait pris à Cessey et leur donne en aumone 10 cs de cens annuel sur le revenu de la foire Saint Barthélémi d'Apremont et s'engagea de faire la paix entre la dite abbaye et la femme et les enfants de Henri du Temblai pour cause de mort. En l'an 1290, Jean de Vergi , sénéchal de bourgogne vendit à Oton Comte de Bourgogne le fief et mouvances de Mantoche, L'échalonge, Poyans et Essertenne. Le 15 juin, Charles Quint permit d'ériger un fourneau et moulin sur l'étang d'échalonge moyennant 40 francs par an. Autrey-Les-Gray (en 1720) "un orage démoniaque" L'an mil sept cent vint le 29e juin jour de St Pierre à l'heure de dix du soir il arriva un orage si grand accompagné de tonnere et desclairs avec une pluye si excessive que dans une demie heure le lieu d'Autrey fut inondé par les eaux et avec telle impétuosité que le monde eu peine de se sortir de ses maisons et den sauver le bétail parmy lequel furent noyées quantité de brebis et l'eau dans les maisons den bas y fut juque à la hauteur de quatre pieds et plus, le pont emporté, les murailles des jardins renversées les prels des "eschenaux" et tous les grains le long du vallon couchés et couverts en partie de la terre que le torrent avoint entrainé qui continua le mesme ravage juque à son embouchure dans la Saône et qui nestoit arrivé audit lieu de mémoire d'homme quoy quil ont vu dautres inondations lorsque la vingenne déborde mais aucun de ceste sorte qui ne provenoit que des eaux de ciel tombée subitement sur le territoire. N. Perchet ptre vic. Serment d'une sage-femme après son élection: Transcription tirée du registre paroissial d'Autrey-les-Gray cote 41E dépot 8 (GG4) L'an mil sept cent trente sept le trois mars jour de dimanche à la sortie de la messe paroissiale et pardevant moy philibert joseph favière pretre prieur commandataire et curé primitif de l'église St Didier d'autrey et ses dépendances et en cette qualité desservant en ladite eglise de tems immemorial par vicaire ou par moy avec approbation de l'ordinaire et le Sr eleonor Narthey pretre vicaire desservant la paroisse est comparue estienne vielle agée d'environ quarante ans originaire d'autre paroisse laquelle en conséquence de l'élection faite de sa personne pour servir de sage femme ou matronne dans la paroisse par les suffrages des honnestes et pieuses femmes de la paroisse et de l'aveu et consentement des échevins et prudhomes de la communauté après information faite par eux des bonnes vie et meurs et religion catholique et apostolique de ladite vielle nous l'avons examiné sur la forme et matière du sacrement de baptème après quoy elle a prêté le serment ordinaire sur les saints evangiles de vacquer fidellement et de s'acquitter de tous les devoirs concernants sondit office en présance de regnaud aubry resteur d'escole et de joachim delaruotte l'un des marguilliers de cette église témoins requis et soubsigné avec nous ladite vielle illeterée Je remercie M. Benoît CAURETTE [benoit.caurette@wanadoo.fr] pour toutes les informations fournies ci-dessous à propos de la vierge noire : Notre Dame de Gray.
"La statuette de la vierge (dont je joins une
photo), mesurant 14,5 cm, fut taillée en 1613 dans un morceau de chêne de
Montaigu en Brabant par le sculpteur salinois Jean BRANGE. Le sceptre en or
fut offert par un paroissien en 1807, lors du réaménagement de la chapelle
à gauche du choeur, dès lors dédiée à Notre-Dame de Gray. Un autre offrit
les trois pierres semi-précieuses ornant le socle. Les deux petites couronnes
en or furent faites en 1909 à l'occasion de la fête du couronnement de la
vierge"
"Les personnages représentés sur la
carte postale concernant le couronnement de Notre Dame de Gray en date du 16 mai 1909 sont l'archevêque de "Là, vint Jeanne..." La Vingeanne!... Rivière bourguignonne au nom tendre et chantant, elle prend sa source au flan du Plateau de Langres, dans la Haute-Marne, à Aprey, au creux d'un Val étroit appelé Combe-Ragot. Elle sort sous un léger talus, parmi des cailloux et entre les racines d'un grand frêne qui l'abrite. Elle est humble, cachée, mais déjà charmante, comme devait l'être la Dame du Seigneur d'Aprey qui lui donna son nom. Car _ eh! oui! _ c'est une belle jeune femme qui fut, sans le vouloir et sans l'avoir jamais su, la marraine de la VINGEANNE. Touchante Histoire : Il fut à Aprey, aux temps féodaux, un bon Seigneur qui, pour sa femme nommée Jeanne, avait une affection sans borne. Tous deux étaient tendres et épris de poésie, ils s'aimaient du véritable Amour. Leur promenade préférée était d'aller dans ce val étroit et profond, au milieu des forêts, où l'on voyait sourdre une jolie source. Il y avait là une table et des bancs de pierre, sous de grands arbres. Tous deux s'y arrêtaient, se prenaient les mains et écoutaient battre leur cœurs, au rythme desquels se mêlaient le chant des oiseaux et le murmure de l'eau. Ils restaient longtemps, puis revenaient lentement dans la paix du soir, lorsque l'Angélus s'envolait des clochers des chapelles, dans les villages accrochés aux coteaux. Or, un certain hiver, la Dame tomba malade et mourut. Le Seigneur, inconsolable, revint chaque dimanche auprès de la source, y rêvant à son bonheur passé. Un jour que sa peine était plus grande, de la pointe du stylet qu'il portait toujours sur lui, il grava ces mots dans la pierre : << Ici, vint Jeanne >>. Les paysans répétèrent : << Là, vint Jeanne >>. La courte phrase se transforma, le verbe et le sujet se joignirent, et la rivière en garda son joli nom.
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